Le cœur du silo est voué aux circulations verticales : deux ascenseurs monte-charge généreusement dimensionnés (capable pour l’un d’accueillir des vélos cargos) ainsi que deux volées d’escaliers permettent de desservir les niveaux Sur les paliers d’étage, l’enjeu est celui de l’ergonomie et la fluidité des déplacements. L’organisation générale permet notamment, lorsqu’on recherche une place, d’accéder rapidement aux étages hauts, puis de descendre en suivant la rampe.
La spirale est composée de dalles en bois (CLT), soutenue par des portiques rayonnants. Réalisée en bois, cette poutraison dessine un motif particulièrement dynamique et aérien. Les verticales sont métalliques : de section ronde, les poteaux cherchent la finesse maximale pour accentuer par contraste les rives, et renforcer ainsi l’effet d’enroulement global.
Les façades sont minimales : d’inspiration textile, leur fine maille d’inox permet des transparences de part en part. Dans cet esprit, le ballet quotidien des utilisateurs est largement mis en scène : les cyclistes déambulant sur la rampe participent à l’ambiance animée du parvis. A ce titre, la sous-face des derniers niveaux se prête particulièrement bien à l’installation d’une œuvre d’art. La nuit, le silo mute en une incroyable lanterne urbaine.
Sur la rampe, les vélos se rangent de façon régulière, agencés en épi. Les vélos-cargos (ou cycles de gros volume) se garent quant à eux sur les parties plates du système, au centre du bâtiment.
A chaque niveau, le revêtement du sol est étanche et antidérapant. La couverture du silo, particulièrement visible depuis les autres bâtiments, sera entièrement végétalisée.
Au sein du parvis, le bâtiment n’est que très peu enterré : seul le niveau public (Bicloo) s’installe en demi-niveau, ce dernier il reste donc bien éclairé et largement ventilé.
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